Il est rare que la musique baroque et le tango argentin se croisent, s’accordent et se grisent de leurs différences. Il suffit pour cela que Marianne Piketty, violoniste, et le Concert idéal offrent à Vivaldi et Piazzolla, une rencontre sur cordes sensibles. Vendredi soir, pour un auditoire fourni, curieux de partager les saisons d’Antonio et celles de Buenos Aires, l’union des deux compositeurs a été un récital réjouissant.

Aux violons, contrebasse, violoncelle et théorbe, les six jeunes et talentueux musiciens du Concert idéal et Marianne Piketty en maître d’accords à l’enthousiasme contagieux, ont chorégraphié l’espace sonore et visuel. Toujours en mouvement, ce septuor lie avec une fougue malicieuse, gaieté primesautière, dissonances nostalgiques et tonalités charnelles. Et donne à voir et à entendre autrement la musique classique.

MariannePikettyViolon
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Marianne Piketty
Marianne Piketty
mariannepiketty